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Symphonique | Orchestre national de Lyon

Mahler, Symphonie n° 6

Nikolaj Szeps-Znaider

jeu. 2 oct | sam. 4 oct
Nikolaj Szeps-Znaider dirigeant l'ONL

Mahler, Symphonie n° 6

jeu. 2 oct | sam. 4 oct

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Les romans mahlériens, écrivait le philosophe Adorno, «n’ont pas de héros et n’en vénèrent pas non plus». Sous la baguette de Nikolaj Szeps-Znaider, les musiciens de l’Orchestre national de Lyon avancent d’un seul corps à la conquête du grand œuvre du compositeur autrichien.

Programme

Gustav Mahler

Symphonie n° 6, en la mineur, «Tragique»

90 min

Chaque symphonie de Mahler est un monument si vaste et si riche qu’elle se suffit à elle-même. On ne saurait toutefois craindre ces mouvements aux dimensions gigantesques, tant le compositeur les nourrit de ses expériences, jusqu’à retrouver les sensations musicales de son enfance. Dans la Sixième Symphonie, une marche puissante laisse place à un thème censé brosser le portrait de son épouse, Alma. Au loin, des cloches signalent la présence d’un troupeau. Dans l’Andante, un cor prête son timbre au décor pastoral, tandis que le Scherzo use de soudains changements de mesures pour imiter, selon Alma, le «jeu arythmique de leurs deux jeunes enfants». Dans le dernier mouvement, deux coups de marteau saisissent l’auditeur. Deux et non trois car Mahler en a supprimé un, selon Alma encore, par superstition. Ces coups du destin rappelleraient la disparition de leur fille aînée, la démission forcée de Mahler de son poste à l’Opéra de Vienne, ainsi que la nouvelle de la maladie cardiaque qui allait précipiter sa mort. Si l’on ne peut affirmer que la symphonie suive un tel programme, toutes sortes d’images s’offrent à l’auditeur des premiers coups d’éclat à la désolation finale, progression pessimiste qui a valu à l’œuvre son surnom de «Tragique». 

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